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Format |
Radio
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Titre de l'émission |
ÉMISSION SPÉCIALE
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Titre du segment | Histoire du crédit social - Le climat religieux |
Titre de l'épisode | Des créditistes se racontent |
Date de création
| 1977-06-26 |
Invités | Bouchard Paul, historien de Québec; Even François, fils de Louis Even; Lemieux Vincent, professeur à l'U. Laval; Lévesque Georges-Henri, l'U Laval; Ouellet Jean-Robert, syndicaliste de Montréal; Rondeau Gilbert, député de Shefford |
Artisans | Cardinal Mario, animateur, réalisateur; Drouin Gabi, animateur |
Collection(s) |
Société Radio-Canada
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Résumé | HISTOIRE DU CRÉDIT SOCIAL.
LE CLIMAT RELIGIEUX ET POLITIQUE À LA FIN DES ANNÉES TRENTE. INVITÉS: GILBERT RONDEAU GEORGES-HENRI LÉVESQUE PAUL BOUCHARD FRANÇOIS EVEN JEAN-ROBERT OUELLET VINCENT LEMIEUX.
Un aperçu du débat qui opposait certains membres du clergé au sujet de l'acceptation ou du rejet du Crédit social. Les raisons qui ont mené le Cardinal Rodrigue Villeneuve à mettre sur pied en 1939 une commission de théologie dont l'une des conclusions fut que le Crédit social ne prônait pas le socialisme condamné par les encycliques. Les réactions de Louis Even face à l'attitude qu'avait l'épiscopat de l'époque à l'endroit de sa philosophie. Un coup d'œil sur l'esprit nationaliste qui régnait au sein du Crédit social à ses débuts. Les facteurs qui ont donné aux créditistes une certaine réputation d'antisémites. Un tableau de la situation des divers gouvernements du pays durant la période de dépression. Lecture d'extraits de la brochure du père Lévesque intitulée "Crédit social et Catholicisme" publiée en 1936, puis des conclusions du délégué apostolique concernant le Crédit social et finalement d'une lettre du Cardinal Villeneuve adressée à son clergé en 1941 dans laquelle il propose l'attitude à prendre à l'endroit du Crédit social. |
Mots clés | Droite politique — Histoire — Nationalisme — Politique — Religion — Société |
Identifiant | 634158 |
Mise à jour |
2019-03-07 |
2 |
Format |
Télévision
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Titre de l'émission |
ÉMISSION SPÉCIALE
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Titre du segment | Lionel Groulx, 1878-1967, homme d'action |
Date de création
| 1978-08-01 |
Durée du segment | 00:57:34 |
Invités | Frégault Guy, historien; Filion Gérard; Drapeau Jean, politicien municipal; Wallot Jean-Pierre, historien à l'Université de Montréal; Trofimenkoff Suzanne, professeure d'histoire à l'Université d'Ottawa; Robert Paul-Émile, Les Jeunesses Laurentiennes - 1944; Brunet Michel, historien à l'Université de Montréal |
Artisans | Deschatelets Louise, narratrice; Valcour Pierre, réalisateur |
Collection(s) |
Société Radio-Canada
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Résumé | Biographie de l'historien Lionel Groulx à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance. Homme engagé, Lionel Groulx s'intéresse aux problèmes de la société. Nationaliste intellectuel du XXe siècle, il est considéré par certains comme le père spirituel du Québec moderne. On relate son enfance, marquée par l'exécution de Louis Riel et le nationalisme d'Henri Bourassa dont il sera un fervent disciple jusqu'en 1922. Fasciné par la politique, il fonde l'Association catholique de la jeunesse canadienne-française. Professeur d'histoire dans les collèges et universités, on lui confie la chaire d'histoire de l'Université de Montréal. Dans les années 1920, Groulx, qui se tourne davantage vers le Québec que le Canada, rompt avec l'idéologie de Bourassa, fédéraliste convaincu. Pour l'Abbé Groulx, c'est la fin des empires, le Canada va se disloquer; l'Action française qu'il dirige mène une enquête sur l'avenir politique des Canadiens français. Le rapport d'enquête conclu que le Canada pourrait s'écrouler et, par conséquent, que le Québec doit songer à un éventuel retrait de la Confédération. Dès lors, son action académique devient politique. De son côté, Henri Bourassa dénonce la position de Groulx et de l'Action française qui préconisent l'indépendance du Québec. Dans les années 1930, Lionel Groulx ne prône pas pour autant un mouvement offensif pour briser le Canada, mais soulève l'importance de se libérer économiquement advenant une telle éventualité. Pendant la crise des années 1930, ACJC est à son apogée. En 1932, Groulx séjourne en France où il donne des cours à la Sorbonne. Cette même année, naît un nouveau mouvement nationaliste, Jeune-Canada, et plus tard, celui des Jeunes Laurentiens. En 1936, l'arrivée au pouvoir de Maurice Duplessis à la tête d'un nouveau parti, l'Union Nationale, est de mauvais augure pour l'abbé Groulx. Lionel Groulx et André Laurendeau seront d'ailleurs les initiateurs d'un tierce parti au Québec, le Bloc populaire. En 1944, Lionel Groulx est vice-président de la SSJB de Montréal. En janvier 1948, on annonce le fleurdelisé comme drapeau national du Québec. Lionel Groulx est âgé de 78 ans. Après sa retraite, il donnera des cours d'histoire à la radio, prélude à la publication de ses volumes "Histoire du Canada français". Il fondera l'Institut d'histoire de l'Université de Montréal et la "Revue d'histoire de l'Amérique française", publication qui sera reconnue tant au Canada qu'à l'étranger. Ceux qui prendront la relève de l'Abbé Groulx marqueront la venue d'un nouveau nationalisme, en rupture avec celui de Lionel Groulx, qui mettra l'accent sur l'importance des structures étatiques. Le chanoine Groulx meurt le 23 mai 1967. |
Mots clés | Anniversaires — Éducation — Histoire — Nationalisme — Politique — Société |
Remarques sur le document | Aucune trace de diffusion. 1978-08-01 est en fait la date approximative de production et non la date de diffusion de l’émission. |
Identifiant | 1462582 |
Mise à jour |
2019-03-07 |
Haut de la page
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